IMV, institut de gestion de projets pour la Ville d’Antananarivo

IMV, Institut des métiers de la ville, est une plateforme de coopération entre la CUA et la région Île de France pour le développement des capacités communales.

IMV et Urbanisme

L’IMV Tanà City Lab entreprend la gestion et l’aménagement de l’espace urbain. Face à l’augmentation de la population de la ville d’Antananarivo, il est chargé d’édifier les infrastructures nécessaires à cette population telles sanitaires, rues, quartiers,…

De plus, l’IMV s’occupe d’améliorer les conditions de transport urbain. Il doit faciliter l’accès aux véhicules de transports, sécuriser ces derniers et les rendre plus efficaces.

Eau et assainissement

Dans le cadre du programme « Masay », où participent la CUA, la région Île de France et EAST l’ONG, l’IMV Tanà City Lab a pour objectifs de faciliter l’accès de la population à l’eau potable et d’améliorer les conditions et habitudes d’hygiène.

L’organisation tend également à promouvoir le service chargé de l’assainissement et à soutenir les associations de quartiers ainsi que les services communaux.

Tourisme et gestion du patrimoine

L’institut des métiers de la ville veut classer la Haute Ville parmi les patrimoines mondiaux et en faire un site touristique de notoriété. Ainsi, il essaie de promouvoir les patrimoines et paysages nationaux et rendre le milieu urbain attractif pour les touristes, en relatant son histoire et en établissant son profil socio-économique.

Pour y arriver, il entreprend des travaux de réhabilitation et de renforcement des infrastructures coloniales et des maisons traditionnelles d’Antananarivo, en plus de valoriser les reliefs de la ville avec ses collines et plaines de rizières.

Mais pour commencer, l’IMV a déjà mis en place un réseau de professionnels du tourisme et appuyé le GIE EcoTanana pour la promotion de l’écotourisme à Antananarivo, tout en développant la conceptualisation du tourisme durable.

Agriculture et environnement

L’IMV agit dans le domaine agricole en vue de combattre la malnutrition. Dans cette optique, il s’efforce d’instaurer des activités générant des revenus, de traiter les déchets organiques pour produire de l’engrais et enfin de cultiver les terrains libres et fertiles d’Antananarivo pour répondre aux besoins alimentaires de la population locale.

En plus de cela, ces activités agricoles répondent à des exigences environnementales en termes d’assainissement et de réductions d’émission de gaz à effet de serre par le court trajet du transport de la production. L’environnement étant une préoccupation de l’IMV, l’organisation veut adapter la population au réchauffement climatique en conjuguant urbanisme et écologie.

Projets de développement et de planification de l’IMV

Projets réalisés

• Réhabilitation de l’ancienne Résidence des Maires
• Aménagement d’infrastructures historiques comme le Palais d’Ambatonfradandrana et la résidence Amboditsiry
• Mise en place d’une unité administrative consacrée au tourisme
• Amélioration de la circulation et des infrastructures de transport urbain
• Constructions de bornes-fontaines et sanitaires publiques
• Réhabilitation d’infrastructures d’évacuation et d’assainissement de quartiers
• Sensibilisation et création d’associations consacrées au nettoyage et à l’hygiène
• Mise en place d’un système de traitements des déchets
• Mise en place de pépinières urbaines

Projets en cours

• Construction dédiée au patrimoine urbain et aux projets de réhabilitation
• Création d’un Musée d’histoire de la Haute Ville
• Mise en valeur de la Place d’Andohalo
• Institution d’un office municipal pour le tourisme
• Recherche sur la préservation de l’agriculture en milieu urbain
• Institution de potagers dans les EPP
• Médiatisation des pratiques agricoles
• Recherches sur les déchets et le compostage
• Tarification billettique
• Formation aux métiers de transport en milieu urbain
• Amélioration des lignes de bus 172 et 187

Financement

Dans l’entreprise de ses activités, l’IMV Tanà City Lab bénéficie de soutiens financiers de la part d’organisations françaises. Ainsi, il est financé par la Région Île de France, l’Agence Française de Développement (AFD) et l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, MAEDI, le Ministère des Affaires Étrangères et du Développement International et l’Ambassade de France à Madagascar.