BIANCO, pour libérer Madagascar de la corruption

Emploimada
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Emploimada

La volonté de Madagascar de combattre la corruption a pris forme en 2004 à travers la naissance du BIANCO, le Bureau Indépendant Anti-Corruption.

Le BIANCO, naissance

La corruption, un fléau qui empêche l’envol tant espéré de Madagascar, sévit depuis bien longtemps dans le pays. Ce n’est pourtant qu’en 2003 qu’une structure d’exception pour la lutte contre la corruption a été mise en place : le CSLCC (Conseil Supérieur de Lutte Contre la Corruption).

Ce Conseil fut en fait l’antichambre de réflexion et de mise en place de la stratégie du BIANCO. En octobre 2004, lorsque ce dernier voit le jour, il ne fait que mettre en pratique les projets du CSLCC.

Depuis cette date, on a assisté à l’inauguration de branches territoriales (Fianarantsoa, Antananarivo, Mahajanga) et à la publication de lois contre la corruption, tout ceci afin d’atteindre les objectifs de départ, dans tous les secteurs, et à travers tout le pays.

Bianco, siège à Ambohibao
Le siège du BIANCO à Ambohibao (Antananarivo)

La lutte contre la corruption

Enjeux

La lutte contre la corruption présente plusieurs enjeux, tous aussi importants les uns que les autres.

  •  environnement social amélioré
  •  administration publique efficace (transparence des procédures administratives, respect des usagers, traitement des dossiers en toute égalité, renforcement du contrôle interne, abolition de la pratique des interventions)
  •  environnement des affaires assaini
  •  bonne gestion des ressources nationales
  •  contribution à l’augmentation des ressources de l’État

Stratégie

Actuellement, le BIANCO est en train de mettre en œuvre une nouvelle stratégie de lutte contre la corruption (présentée officiellement le 21 septembre 2015). Cette lutte reste d’une actualité brûlante, notamment en raison d’un contexte socio-économique très dégradé, qui a occasionné de nouvelles opportunités de corruption. D’où la nécessité d’une amélioration de la stratégie de lutte.

OBJECTIFS

  • Redéfinition des secteurs prioritaires : de nouveaux secteurs, en effet, ont enregistré une croissance exponentielle de la corruption (secteurs minier et forestier, juridictions)
  • Révision des volets d’action, afin de pouvoir intégrer de nouvelles dimensions dans les axes stratégiques

VISION

L’adoption d’une approche particulière est nécessaire pour que les actions procurent un impact visible. Plusieurs choses doivent être instaurées dans ce but :

  • indépendance des magistrats de la chaine pénale anti-corruption
  • distribution de moyens nécessaires aux acteurs pour le bon fonctionnement des missions qui leur sont confiées
  • réformation du Conseil Supérieur de la Magistrature (pour assurer pleinement sa fonction de balise contre les « laisser-aller » professionnels)
  • réformation dans le secteur public (revalorisation du salaire, déclaration des biens au niveau de chaque département ministériel, décentralisation de l’administration de l’État)

Missions

Bianco - Lutte contre la corruption
Lutter contre la corruption est la principale mission du BIANCO

Le BIANCO a pour mission principale de lutter contre la corruption. Il agit dans 3 directions :

  • Application de la législation anti-corruption
  • Abolition des opportunités de corruption dans les secteur public et privé
  • Éducation des citoyens sur les effets néfastes engendrés par la corruption et incitation à lutter contre la corruption

En fonction de cela, le BIANCO a instauré 3 départements techniques qui se chargent de chacune des missions élaborées en amont : un département pour le respect des lois, un pour la prévention,  et un dernier pour l’éducation.

Mais récemment, une restructuration a été effectuée au sein du BIANCO pour une politique plus intégrée. A partir de maintenant donc, les 2 départements pour la prévention et pour l’éducation sont regroupés au sein d’un même département : le Département Programmation, Contrôle et Suivi Évaluation.

Dans la même optique, un autre département, le Département Communication, a été créé pour la visibilité du BIANCO (il est actuellement hébergé par Simafri) et pour mieux informer le public sur les évolutions de la lutte contre la corruption.

Mise à part une meilleure visibilité, ses innovations visent à montrer l’indépendance du Bureau et à augmenter le nombre d’acteurs dans la lutte contre la corruption.

Moyens

Moyens matériels

Les activités du BIANCO nécessitèrent une importante infrastructure lors de leur mise en place, et demandent toujours de grands moyens pour être réalisées. Le BIANCO a pincipalement été co-financé par l’État Malagasy et le Gouvernement Norvégien.

Il dispose des équipements suivants :

  • un bâtiment à Ambohibao où se trouve son siège
  • les équipements informatiques et mobiliers de bureau
  • les matériels de communication
  • les matériels de transports

Moyens financiers

L’État Malagasy et quelques partenaires financiers de Madagascar ont contribué conjointement au financement des activités du BIANCO. La totalité de cette contribution s’élève à presque 1,6 milliards d’Ariary.

Moyens humains

Une participation de la société civile et des experts a été nécessaire pour atteindre les objectifs du BIANCO. Dès ses débuts en 2004 donc, un recrutement de personnels a été effectué. Des formations adéquates sont entreprises pour renfoncer les capacités de chacun, et l’on peut dire qu’actuellement son personnel est en constate augmentation.

Bianco - non à la corruption
Lutter ensemble contre la corruption

Ses valeurs

Du fait de ses activités importantes et primordiales dans l’évolution de Madagascar, le BIANCO a pour principes intégrité, honnêteté et transparence. Il se doit d’agir en rapport avec les lois établies et de respecter les droits d’autrui. Il garde la confiance du public à travers son impartialité, son intégrité et son efficacité.

En un mot, les valeurs du BIANCO sont les suivantes :

  • Objectivité
  • Probité
  • Dignité
  • Confidentialité
  • Efficacité
  • Impartialité
  • Transparence
  • Honnêteté
  • Intégrité

Le BIANCO en chiffres

Le BIANCO, depuis son instauration en 2004, a reçu 53 710 doléances (jusqu’en 2013), parmi lesquelles 10 411 furent anonymes.

Il effectue également des enquêtes pour diminuer le taux de corruption. Suite à ces enquêtes donc, jusqu’en 2013 toujours, le BIANCO a arrêté 2 134 personnes travaillant en relation, de loin ou de près, avec la corruption.

Et en ce qu’il s’agit des déclarations de patrimoine, il en a reçu 23 757 jusqu’en 2013.

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Adresse principale

BIANCO

Ambohibao
101 Antananarivo
Madagascar
+261202248979
+261202248993

Horaires d’ouverture

Lundi 08:00-16:00
Mardi 08:00-16:00
Mercredi 08:00-16:00
Jeudi 08:00-16:00
Vendredi 08:00-16:00
Samedi Fermé
Dimanche Fermé

3 Commentaires

  1. Christian

    Meilleur vœux,
    Je suis congolais et je m’isnpire du fonctionnement de votre organisation pour pouvoir aussi creer une association pour lutter contre la corruption dans mon pays parce que la corruption ne fait que nous detruire du jour au lendemain, je souhaiterais recevoir quelques conseil de votre part de la manière dont je peux procédé dans mes démarches.

  2. Avotra Ratongasoa

    Miarahaba Tompoko.
    Izaho dia miasa @ orinasa afakaba iray eto Andraharo (Floreal)
    Mangataka aminareo aho mba hijerenareo momban’ny IGR izay alaina @ karamanay , tsapanay fa mihoa-papana ary tsy mangarahara
    Mankasitraka anareo !

  3. Jean Louis Tadahy

    Hitam-poko hitam-pirenena ny zava-misy : na ny fisian’ny BIANCO na ny fisian’ny kolikoly eto Madagasikara ary iaraha-mahitako koa anefa ireo tena voakasika sy mpanao io kolikoly tsy mbola nisy fepetra noraisina ary nihatra tamin’izy ireo mivantana ka hitan’ny be sy ny maro. Inona ny antony ?

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