Madagate, un journal en ligne qui a vu le jour en 2001, jouit d’une légende que la prestigieuse personnalité de Jeannot RAMAMBAZAFY a contribué à façonner. Et depuis, il passe au peigne fin toute l’actualité à Madagascar, et n’hésite pas à clamer haut et fort quand il recouvre des informations dignes d’intéresser le public sur les contextes socio-économiques, politiques et culturels.
Sommaire
Madagate, un journal pas comme les autres
Madagate s’affiche comme un journal d’investigation. Il ne se contente pas de communiquer et de relater les faits et événements, il fait de l’information. Ce journal se doit d’être, en quelque sorte, un instituteur d’informations, de bonnes informations, qui sont vérifiées, recoupées et revérifiées avant publication.
L’ennemi du journalisme, c’est le secret. Madagate est là pour informer le public, faire connaitre aux lecteurs et aux électeurs (car il s’agit de la vie de la nation), tous les tenants et aboutissants des événements qui régissent son pays. Une conscientisation de la population, pour se referer à l’esprit editorial de Lakroan’i Madagasikara.
L’information est à Madagate ce que l’hypnose est au psychanalyste. Ce journal ose mettre au grand jour ce que les autres expriment « entre les lignes ».
Madagate se positionne comme les lanceurs d’alerte. Donner des informations au citoyen pour que celui-ci se sente responsable et agisse en conséquence. En fait, le public est le propriétaire légitime de toute information, toute vérité qui le concerne.
Avec de photos de qualité, des tableaux de chiffres, des communiqués de presse, des articles d’analyses approfondies (en malgache et en français), et des vidéos lancées sur YouTube (Madagate YouTube), Madagate explore les moindres interstices d’une actualité pour que la vraie image de celle-ci s’étale au grand jour.
Les secrets de Madagate
Ce qui saute aux yeux des internautes en parcourant Madagate, c’est la richesse des informations, l’ampleur des détails, l’abondance de dossiers pour appuyer une idée ou une opinion. Des communiqués ou des reportages sont souvent suivis de photos éloquentes ou des dossiers pour appui (par exemple, un texte extrait de la Constitution, une photocopie d’un acte officiel, etc.).
Pour ne citer que le compte-rendu sur Le sommet du Comesa (Common Market for Eastern and Southern Africa), Jeannot RAMAMBAZAFY a essayé de rappeler les règles fondamentales qui régissent un marché avec des chiffres et des tableaux très significatifs.
Madagate peut être aussi qualifié comme un journal responsable. Il consacre de multiples séries d’articles sur le thème de l’environnement et de la sauvegarde de la nature.
Un dossier complet, préparé par la rédaction, déploie en détail les risques sur :
- La montée du niveau de la mer
- Le réchauffement climatique
- La sécurité alimentaire
- Le desequilibre de l’écosystème
- L’empreinte carbone
…non sans indiquer les gestes et réflexes élémentaires auxquels chacun doit s’accoutumer pour se mobiliser à la sauvegarde de la planète.
Le journalisme d’investigation
Certainement, c’est par analogie avec les célèbres dossiers comme Irangate ou Watergate, que le nom du journal Madagate a vu le jour. Panama papers en 2016, SwissLeaks en 2015, les scandales des écoutes de l’agence NSA en Europe ont tous un but commun. Faire connaître au grand public les faces cachées, les « unders », des grands événements et les « à la une » qui ont marqué le monde.
Selon Marina Walker, directrice adjointe de l’ICIJ (le Consortium international des journalistes d’investigation), les journalistes d’investigation doivent être en mesure de « disséquer » le problème sous tous les angles pour arriver à en extraire la vérité. Ils devront avoir pour objectif de crever l’abcès pour susciter une réaction dont l’issue est parfois incertaine. Une entreprise colossale, mais aussi ingrate.
« Agir ! » et inciter à agir, tel est le quotidien du journalisme d’investigation. Et cela concerne de nombreux domaines : politique, science, éducation, culture, environnement, société en général, ainsi que les nouvelles technologies et les entreprises.
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Très intéressant, ce type d’investigation nous aide beaucoup à mémoriser les péripéties et autres des malagasy.