Presse et Chaînes TV à Madagascar, bien sûr, ne sont pas aussi répandus que dans les pays riches du globe. Le pourcentage très élevé de pauvres (selon les statistiques mondiales) qui compose la population nationale, ne pouvant, c’est évident s’offrir ce qui reste un luxe. Nous parlons bien sûr de la télévision. Et dans les campagnes, on est parfois surpris de trouver des visages penchés avec beaucoup d’attention sur un petit poste radio…
En outre, notons que s’il est un objet d’intérêt qui fait l’unanimité parmi ce peuple si souriant, c’est bien la musique. Télé et radio sont utilisées dans ce but. Et non avec un souci de se tenir « informé sur l’état du monde ».
Qu’en est-il donc de l’information ? La presse est dans les rues. Sur les bords de route, épinglés sur des échafaudages de bois, branlants et déconstruits chaque soir, reconstruits chaque matin, des journaux. Et c’est là que s’attroupe les passants. Pas seulement les curieux et le badauds. Non, tout le peuple. Un peuple qui veut savoir. Qui regarde les Unes, parce qu’on n’a pas besoin de payer pour ça. Et qui garde ces idées en tête : injustices, vols, corruption, minorités claniques qui sont loin de lui.
Voilà en quelques mots un des visages de la Presse et Chaînes TV à Madagascar. Il en est d’autres, bien sûr. Parmi ceux d’abord qui ouvrent les journaux. Puis ceux ensuite qui regardent les informations télévisées. Une autre frange, un autre public aussi.