Manson, bar branché d’Isoraka

Parmi les bars et dancings réputés de la capitale malgache, le Manson.

Le Manson

Rien de plus facile que de trouver le Manson. En partant d’Analakely, vous tournez sur la droite du côté de Tsaralalana, puis vous montez devant Hédiard, Saka Express et Sakamanga. Vous montez jusqu’au bout de la rue, et arrivé à l’intersection, se dresse devant vous un établissement en mur végétal en trompe l’œil : le Manson.

La rue qui coupe et descend sur la droite du Manson est d’ailleurs bien achalandée niveau bars et soirées, puisqu’on y trouve, juste un peu plus bas, l’Excuse, le Mojo, le Six, ainsi que des hôtels, qui proposent des hébergement pour la nuit, ou pour quelques heures. Histoire de récupérer, en milieu ou fin de soirée.

Vous montez quelques escaliers (l’entrée est gratuite) qui serpentent et vous tombez dans un espace plutôt grand, bien aménagé, avec un bar en îlot central et, tout autour, comme un couloir mouvant et sinueux, des tables, chaises, et bien sûr un dancing et une petite estrade avec barre.

Beaucoup d’ambiance au Manson, et de fêtards. Pas de groupe de musique sur scène, comme au Glacier, mais ce grand déambulatoire tourbillonnant qui vous fait découvrir des visages à chaque angle. Découvrir, ou redécouvrir : certains ont la mémoire courte, et il n’est pas rare de croiser un visage qu’on croyait nouveau, et qui se révèle, après quelques instants de conversations ou de regards, déjà connu. Les soirées passent et on oublie une partie du film. Cela permet de recommencer, et de revenir au Manson comme au premier jour.

Disons-le : le Manson est l’adresse idéale pour tous ceux qui veulent s’amuser, danser, boire sans embrouille, discuter, rencontrer, profiter des rencontres le temps d’une nuit, ou de quelques heures. La fête y bat son plein sans arrêt, et Marco, le maître des lieux, se charge de renouveler le programme et les thèmes.

La salle d’en haut

Une curiosité que cette salle d’en haut. De quoi s’agit-il, pour ceux qui n’y seraient pas encore allé ? Une fois encore quelques escaliers en colimaçon, pour passer à l’étage supérieur, et ensuite, vous vous retrouvez dans une antre particulière.

Toilettes sur la gauche, vestiaire sur la droite (on vous donne un petit carton avec numéro, ainsi, vous ne perdez rien). Et puis ? Et puis c’est tout !

Non, ce n’est pas tout. Passé le vestiaire, quelques salles en enfilade qui sont l’antichambre de la fête. C’est ici, en effet, que les danseuses se préparent, se pomponnent et s’échauffent. Et libre à vous de passer dans les vestiaires, de croiser les regards, d’écouter les conversations (si vous y comprenez quelque chose), de vous asseoir, de boire un verre, d’échanger, de partager. Bref : on vous donne un ticket gratuit pour pénétrer l’envers du décor.

De grands miroirs sur les murs, un espace ouvert, des sièges, des tables basses, et un énorme serpent vivant enroulé dans les branches d’une plante d’intérieur. N’est-ce pas ? Mais aussi un grand calme, une détente, une ambiance bon enfant, mêlée à la transgression.

Manson pizza

Une offre que tous les bars clubbing et boîtes de nuit devraient proposer. Un service de snack et restauration pour manger un bout après avoir dansé pendant des heures.

Le Manson en possède un, au rez-de-chaussée du bâtiment, qui plus est, de qualité. Marco, le propriétaire, a en effet ouvert sa pizzeria, ce qui est une très bonne idée, et toute la nuit vous pourrez ainsi vous restaurer, souffler, dans cet espace ouvert qui donne sur la rue et qui est déjà plébiscité par tous.

Un bémol, les pizzas sont assez chères, avec une moyenne à 15 000 Ar, et des tarifs jusqu’à 20 000 Ar.