Restaurant Grand Orient, un luxe asiatique

Si le restaurant Grand Orient compte parmi les adresses haut standing de la capitale, ce n’est pas pour rien. Service aux petits soins, cuisine asiatique de qualité et cadre « zen » font de lui une adresse qu’on vous indique sans hésiter.

Le restaurant Grand Orient

Dans le quartier huppé d’Ivandry, à quelques centaines de mètres de la résidence de France, de l’ambassade de Russie et de l’Ordre de Malte, le restaurant à Antananarivo Grand Orient pourrait passer inaperçu aux yeux non avertis.

En bord de route, derrière une haie de bambous, on ne remarque en passant qu’une devanture soignée, sobre, avec le nom de l’enseigne taillé dans du bois clair.

Nul besoin d’en imposer lorsqu’on est sûr de la qualité du service qu’on propose…

Si l’on entre, cela change rapidement. A peine a-t-on posé le pied sur un parterre de graviers blancs qu’on est pris en charge par le personnel du restaurant. Une prise en charge toute en douceur ; on vous accompagne, avec ce charme effacé mais certain qui fait de l’Asie une culture du respect de la personne, et de l’attention à l’autre.

Un parking extérieur vous permettra de garer votre voiture ou votre scooter en toute sécurité (le personnel vous déchargera ensuite de votre casque pour la durée du repas…). Vous passez une haie légère, qui semble ouvrir plutôt que protéger, des bassins d’eau peu profonde qu’encadre un gazon impeccablement taillé, et un autre serveur, tout de noir habillé (et en costume, s’il vous plaît!), vous accueille une seconde fois, pour vous inviter à un séjour très serein…

Un charme asiatique

A l’intérieur, une salle aérée, avec un plancher en bois lustré et une grande baie qui donne sur une terrasse. En venant déjeuner en semaine au restaurant Grand Orient, vous pourrez profiter de cette terrasse qui a plutôt l’allure d’un jardin intime et préservé.

Un mur recouvert de fougères, des arbres, des volières de fer blanc, une petite dizaine de tables et une vitre pour l’isolation acoustique, vous avez là un mélange d’Asie (de Chine, pour être plus précis) et de modernité. L’espace a été aménagé pour vous procurer une détente sereine, avec un jazz discret en fond, alors même que vous êtes à quelques mètres de la rue où les taxi be passent en trombe, sous les huées des chauffeurs qui appellent leurs clients.

Une autre salle se trouve à l’étage : elle aussi sereine, préservée du bruit environnant, pouvant servir aux réceptions ou diners privés, comme on en trouve dans les autres restaurants de luxe d’Antananarivo : Hôtel Restaurant La Varangue, ou au restaurant le Citizen.

Le restaurant Grand Orient, il faut le dire, c’est d’abord un service de grande qualité : on vous accueille et vous place, on vous tire la chaise et l’on vient vous resservir lorsque votre verre est vide… Bref, on s’occupe vraiment de vous, avec prévenance, et sans aucune brusquerie. Et si pendant la durée de votre repas, une charmante dame qui n’est que sourire vient vous demander si « tout va bien », si « rien ne manque », et se retire aussitôt, sachez que c’est la patronne de l’enseigne venue s’inquiéter de ses clients.

Une patronne qui possède une autre adresse de marque, et de luxe, sur Tana : Hediard, épicerie fine, juste en face de l’Ambassade de France.

Côté plats

De la qualité aussi, avec une carte variée d’entrées, de soupes, de tepans, woks, nouilles et spécialités.

Service, plats, ambiance… Tout est de qualité, et les prix s’en ressentent (c’est normal, la qualité a un prix). Le restaurant Grand Orient compte parmi les plus chers de la capitale.

Les cocktails maisons (Hong Kong, Rose pétale…) sont à 14 000Ar.

Les entrées, entre 12 et 18 000 Ar. Pour les Dim Sum (bouchons à la vapeur), comptez entre 7 et 12 000 Ar pour 4 pièces délicates, fourrées de légumes épicés.

Du côté des spécialités :

• Cabot entier vapeur au gingembre
• Camarons grillés
• Cochon de lait à 30 000 Ar
• Crabe farci
• Croustillant de poulet à 14 000 Ar

Un grand choix du côté des tepans : aux fruits de mer, au magret de canard aux letchis, au zébu, camarons, ou encore au foie gras à l’ananas parfumé au poivre de Sichuan… 28 000 Ar pour ce dernier.

Pour un simple plats de nouilles, comptez entre 12 et 15 000Ar. Mais les pâtes sont très bonnes, l’assiette copieuse, et le zébu (si vous prenez) tendre.

Certes, les prix sont élevés (deux amoureux pourraient s’en sortir avec une addition de 200 000 Ar…), mais le cadre et le service le justifient. Et la cuisine est très bonne.

Dans la même fourchette de prix, et pour une cuisine asiatique (sushis), une autre adresse : Le Carré.

Le seul bémol (s’il fallait en trouver un!), c’est l’absence de dessert asiatique. A la place : une tarte au citron et un « tout chocolat », livrés par Hédiard…